Accompagnement en maraîchage

Nos outils

• Pour être tenu au courant des activités et annonces axées maraîchage, nous publions une lettre d’information (newsletter) spécifique pour les maraîchers et maraîchères. N’hésitez pas à vous y inscrire ici.
• Pour participer et recevoir la mercuriale des prix des légumes bio, manifestez-vous ici.
• Les informations sur les aides financières pour les maraichers bio sont disponibles ici.

• Conseil technique du moment (5 juin 2025)

  • Le manque de précipitation du printemps se fait encore ressentir malgré les quelques pluies. Veillez à bien arroser après la plantation pour favoriser une bonne reprise. Concernant le semis, pour les grosses graines (pois, haricot, maïs doux, …), si le sol est sec, semer un peu plus profond. Pour les plus petites graines (carotte, panais, …) maintenir un bon arrosage durant toute la levée.
  • Pour les cultures sous tunnel, concernant l’arrosage, nous conseillons une moyenne de 20L/m²/semaine, répartit en 2 ou 3 fois, en maintenant une régularité dans l’arrosage. Idéalement, arroser le matin, pour éviter de maintenir une humidité relative trop importante la nuit dans les tunnels, et ainsi limiter le développement des maladies. La pose de paillage (géotextile, paille,…) permet également de limiter l’évaporation.
  • Si on annonce de fortes chaleurs, l’utilisation de voile d’ombrage (ou le chaulage des plastiques) sur les tunnels est recommandé. Pensez également à toujours maintenir une bonne ventilation des tunnels.
  • Concernant la taille d’entretien, évacuer les feuilles et les fruits malades hors du tunnel directement, désinfecter régulièrement son sécateur, éviter de tailler en fin de journée et éviter également de tailler par temps humide.
  • Enfin, l’installation de fleurs ou des bandes fleuries à proximité des tunnels est intéressantes afin d’attirer les pollinisateurs vers vos tunnels.
  • Ce printemps, on peut également noter une forte pression des pucerons. Sur fève, épinard, bette, courgette, concombre, aubergine, poivron.
  • Dès l’apparition des premiers pucerons, pensez à introduire des auxiliaires pour venir en aide aux auxiliaires naturels (larves de coccinelles, de chrysope, de syrphe). Une introduction préventive d’auxiliaire peut également être envisagée.
  • Il en va de même pour les acariens et les thrips. L’introduction des auxiliaires dès l’apparition des premiers individus est recommandée (phytoseilus persimilis, amblyseius cucumeris)
  • Concernant les cultures de pleins champs, la pose de voile de protection est recommandée sur les choux (contre piéride et noctuelle, ainsi que les ramiers) et sur les poireaux (mouche du poireau).

   

  Des questions ? Contactez Daniel Wauquier (daniel.wauqier@biowallonie.be; 0485 46 58 82) ou Julien Bertrand (julien.bertrand@biowallonie.be; 0485 05 10 27)

• Visibiliser une offre d'emploi pour ouvrier·ère·s maraicher·ère·s

  Trouver la perle rare n’est pas simple ! Mais avant cela, le·la maraicher·ère·e doit rendre ses offres d’emploi visibles. Cette section propose des ressources et contacts pour trouver votre future collaborateur·rice.

  Les réseaux sociaux

   

  Beaucoup d’offres circulent via ces canaux. Il y a notamment le groupe privé « maraicherensemble-pro » sur Facebook, réservé aux maraicher·ère·s professionnel·le·s, qui est quotidiennement alimenté par des questions de tous types venant par des producteurs wallons et on y trouve aussi des offres d’emploi ! L’avantage, c’est que vous vous adressez directement à des pros : vous avez donc de grandes chances de recevoir des candidatures solides.

  Pour contacter des maraicher·ère·s aguerris, il y a aussi la mailing list (liste de diffusion de mails) de « Maraicherspaysans ». Comment ça marche ? Les abonnés reçoivent par e-mail les sujets qui ont été envoyés par les membres. Il y a, par exemple, des annonces de plants ou matériels de seconde main à revendre, des invitations à des événements, des offres d’emploi, etc. Lorsque vous ferez partie des abonné·e·s, vous pourrez adresser votre offre d’emploi à maraicherspaysans@terre.domainepublic.net et le modérateur la fera suivre aux abonnés.

  Pour élargir votre recherche et toucher pas les personnes qui ne sont pas encore actives professionnellement dans le maraîchage (comme des étudiants, des stagiaires,… qui peuvent vous donner un bon coup de main !), il y a le groupe public « maraicherensemble », également sur Facebook, qui intègre les particuliers. Il y a également le groupe « LeMAP.be | Offres d’emploi dans le réseau paysan à diffuser / partager » qui relaie des offres d’emploi liées aux métiers de la paysannerie. On s’aperçoit cependant qu’il n’y a plus beaucoup d’activité sur ce groupe, à voir si cette belle initiative poursuivra son développement !

  Ensuite, il y a tous les groupes locaux pour votre territoire ! Faites quelques recherches pour votre région. Vous pouvez utiliser ces mots-clés : « offre d’emploi », « offres et demandes d’emploi » suivis de votre localité ou province, et vous trouverez plusieurs groupes. A l’échelle de la Belgique, il y a le groupe « Offre d’emploi » qui compte 109.000 membres, et en voici un autre (avec 20.000 membres) actif sur toute la Wallonie. Il y a également le groupe « Emplois, Stages et formations agricoles en Belgique » qui a été créé par des agriculteurs et qui diffuse des offres d’emplois dans le milieu agricole.

  Le Forem

   

  • Prise en main autonome de la plateforme

  Vous pouvez vous inscrire gratuitement en tant qu’employeur sur le site. Vous pourrez voir  les CV de candidats qui se présentent comme ouvrier agricole. Vous n’êtes pas obligés de diffuser une offre pour consulter les CV ! Et vous êtes libres de contacter ou pas les demandeurs d’emploi qui ont le profil d’ouvriers agricoles.

  Vous pouvez également diffuser votre propre offre d’emploi et recevoir des candidatures personnalisées.

  Il est essentiel que les agriculteurs publient leurs offres d’emploi sur le Forem, car cela permet de mieux rendre visibles les besoins en main-d’œuvre dans le secteur. Cela contribue notamment à identifier certains métiers comme étant en pénurie, ce qui peut inciter le Forem à mettre en place des mesures adaptées.

  • Accompagnement personnalisé

  En tant qu’employeur, vous pouvez bénéficier gratuitement de l’accompagnement d’un·e conseiller·ère entreprise. Le·la conseiller·ère peut se déplacer à la ferme pour rencontrer l’agriculteur, analyser la situation et vous aider à définir le besoin (profil recherché, expérience, permis, mobilité, conditions salariales, etc.). Il·elle peut rédiger et diffuser l’offre à votre place et même à rechercher des candidats.

  En effet, le Forem peut faire une pré-sélection de candidats, voire gérer l’ensemble du processus de recrutement avec ou pour l’employeur.

  Il·elle peut mettre en œuvre un suivi encore plus poussé : l’équipe du Forem peut également mobiliser ses ressources internes pour valoriser l’offre auprès de différents conseillers et partenaires (ex. : opérateurs de formation, cellule migrant, etc.).

  À noter : tous les candidats potentiels n’ont pas encore publié leur CV sur la plateforme du Forem : cela peut limiter la visibilité directe mais le conseiller peut parfois orienter vers des profils en cours d’inscription ou en accompagnement.

  • Informations sur les aides à l’emploi

  Le Forem peut naturellement vous accompagner pour faire le point sur les aides à l’emploi existantes et sur la réglementation applicable, afin d’embaucher dans un cadre légal sécurisé.

  N’hésitez pas à naviguer sur le site du Forem et à remplir ce formulaire pour qu’un·e conseiller·ère vous contacte !

  Les structures d’encadrement

   

  Les structures d’encadrement ont aussi quelques outils pour vous aider à trouver votre maraicher·ère idéal·e ! Chez Biowallonie, on a une rubrique « Petites annonces / emploi » où vous pouvez publier gratuitement votre offre. Toutes les annonces sont aussi reprises dans notre bimestriel Itinéraires bio. Par exemple, dans l’édition de mars-avril 2025, les petites annonces sont ici.

  La Ceinture Aliment-Terre Liégeoise est un autre exemple. La CATL met à profit le projet Arlette pour tenter d’apporter des réponses concrètes à la problématique de la main-d’œuvre maraîchère. Arlette, c’est le nom donné à un réseau de professionnel·le·s de l’alimentation durable, pensé pour favoriser les rencontres, les échanges et l’entraide entre acteurs du secteur. Ce réseau prend notamment la forme d’une communauté Arlette sur Facebook, accessible sur demande aux maraîcher·ère·s professionnel·le·s de la zone Liège Métropole. Une fois membres, ils peuvent y publier leurs offres d’emploi et bénéficier de la dynamique collective du réseau. Si ça vous intéresse, vous pouvez écrire à arlette@catl.be et à Olivier Schifflers (olivier@catl.be).

  Les écoles agricoles

   

  Les écoles agricoles sont aussi d’excellents relais pour la diffusion d’offres d’emploi, notamment pour les stages ou lorsque les étudiants arrivent en fin de cursus et cherchent à s’insérer sur le marché du travail.

  En Wallonie, on compte une petite trentaine d’écoles qui forment aux métiers de l’agriculture, de l’horticulture et des métiers verts. 8 établissements nous ont déjà confirmé qu’ils acceptaient de recevoir et relayer des offres d’emploi à destination de leurs étudiants via leurs canaux internes. Cela représente une opportunité intéressante pour toucher une nouvelle génération de professionnels.

  • Ecole d’Horticulture de la Ville de Liège (Centre d’Enseignement Secondaire Léonard Defrance) Lieu : rue de l’Espérance 62 4000 Liège. Les offres peuvent être envoyée à sec.defrance@ecl.be et elles seront communiquées aux élèves.

   

  • ITP (Institut des Travaux Public de la Ville de Liège (Promotion sociale)) Lieu : rue Waleffe 5 4020 Liège. « Nous serons ravis de transmettre les offres d’emploi ou de stage à nos étudiants. Il suffit d’envoyer les appels à violette.lognoul@ens.ecl.be ou à poleagroecologique@gmail.com et ils seront relayés dans les plus brefs délais au public étudiant. »

   

  • IPEA La Reid (Institut Secondaire Provincial d’Enseignement Agronomique). Lieu : rue du Canada 4910 Theux. L’école a une page Facebook dédiée aux offres d’emploi. Elle est aussi à la recherche de lieux de stage pour ses élèves. Contact : ipealareid@provincedeliege.be.

   

  • ITH-Gembloux (Institut Technique Horticole ​de Gembloux (école secondaire)) Lieu : rue Entrée Jacques 31a 5030 Gembloux. « Sur simple demande par mail (ithgembloux@gmail.com), nous pouvons partager des offres d’emplois et de stage sur notre page Facebook spécifique : https://www.facebook.com/ithgemblouxecoleentrepreneuriale. »

   

  • ITA Soignies – IPAMC Soignies (Institut Provincial des Arts et Métiers du Centre- IPAMC Soignies- Institut Technique et Agricole de la Provinces du Hainaut ITA (promotion sociale)). Lieu : rue du Parc 25 7170 La Hestre. « Les maraichers peuvent envoyer leurs demandes à l’adresse mail ipamc.soignies@hainaut-promsoc.be et l’école verra si ça peut intéresser les professeurs et/ou élèves. »

   

  • HELHA (Haute école Louvain en Hainaut). Lieu : rue Trieu Kaisin, 136 6061 Montignies-sur-Sambre. L’école accepte de faire suivre les offres d’emploi ou de stages venant de maraîcher·ère·s à leurs étudiant·e·s de bachelier en agronomie, systèmes alimentaires durables et locaux. Les maraicher·ère·s peuvent envoyer leurs annonces au coordinateur de la section, Mr Jean-Pierre Estievenart (estievenartjp@helha.be) et à la directrice Mme Carla Carrasco Leroy (carrascoleroyc@helha.be). L’école a une page Facebook privée réservée à leurs étudiant·e·s où elle publie les offres.

   

  Les centres de formation agricole

   

  Ces centres ne sont pas seulement des lieux d’apprentissage : ils sont aussi de précieux relais pour identifier des stagiaires ou de futur·e·s travailleur·euse·s agricoles. Les établissements mentionnés ci-dessous ont confirmé leur volonté de relayer des offres d’emploi dans leurs réseaux, afin de faciliter les mises en lien entre producteurs et personnes en formation.

  • CPFAR Liège (Centre Provincial de Formation en Agriculture et Ruralité). Lieu : Rue Jean Stassart 21A, 4367 Crisnée. Ils peuvent relayer les offres d’emploi des maraîcher·ère·s ou autres professionnels de l’agriculture. Ils·elles doivent les envoyer à cpfar@provincedeliege.be.

   

  • LeMAP (mouvement d’Action Paysanne – Ecole Paysanne Indépendante). Il est possible d’envoyer à comm@lemap.be un petit texte, une photo et éventuellement un lien vers un site ou page Facebook qui donnerait de plus amples informations. L’appel sera diffusé dans la MAP-News qui sort +/- 1x/mois et sur la page Facebook.

   

  • Centre de Formation de la Fugea. Pauline Duvivier relaie les offres d’emploi lors des cours et auprès de ses membres. On peut lui envoyer à pad@fugea.be.

   

  • Centre de formation de la FJA. Il ne sera peut-être pas possible de diffuser toutes les offres, même si elles sont toutes légitimes et intéressantes, car les sollicitations sont nombreuses. Toutefois, il est possible de demander à melanie.favereaux@fja.be d’en parler aux élèves inscrits en cours A orientation maraîchage. Aussi, la FJA édite le magazine « Epiaison » dans lequel il est possible de publier des offres, mais elles sont payantes.

   

  • Centre de formation de la FWA. En ce qui concerne les offres de stage, Olivier Devalckeneer est disposé à envoyer des mails vers leur réserve d’apprenant·e·s et voir si ces dernier·ère·s sont effectivement intéressé·e·s. Contact : olivier.devalckeneer@fwa.be.

   

  Les centres IFAPME pour trouver des stagiaires

   

  Les centres IFAPME proposent des formations longues, dans de nombreux métiers, y compris dans les secteurs agricoles et horticoles (maraîchage, agriculture biologique, etc.). Les apprenant·e·s passent une partie de leur temps en entreprise, ce qui signifie qu’ils sont régulièrement à la recherche de lieux de stage pour se former sur le terrain.

  En tant que maraîcher·ère, vous pouvez vous faire connaître auprès des centres IFAPME comme maître de stage potentiel. C’est une excellente façon de transmettre votre savoir-faire, de tester un futur collaborateur, ou simplement d’avoir un coup de main motivé sur votre ferme.

  Notre collègue Bénédicte Henrotte a rédigé un article sur l’accueil d’un·e stagiaire à la ferme. Une lecture précieuse pour réfléchir à ce rôle et bien s’y préparer ! Biowallonie a aussi développé un site pour vous accompagner dans ce rôle, avec des outils concrets pour vous aider à transmettre vos connaissances aux stagiaires. Contact de Bénédicte : benedicte.henrotte@biowallonie.be

  Si vous souhaitez accueillir un stagiaire formé par l’IFAPME, vous devez contacter les Services alternance IFAPME. Ils sont les interlocuteurs des entreprises candidates à la formation. Les services Alternance se répartissent sur l’ensemble de la Wallonie. Vous trouverez ici les coordonnées de l’ensemble des Services alternance et leur répartition territoriale en fonction des communes wallonnes.

  Voici les centres qui se sont montrés intéressés par les stages auprès de maraicher·ère·s bio :

  • Centre IFAPME de Dinant. Rue Fétis, 61 5500 Dinant. Les maraicher·ère·s peuvent contacter le Service Alternance (service.dinant@ifapme.be) qui s’occupe plus spécifiquement des stages, afin d’être enregistrés sur les listes d’entreprises en recherche de stagiaire. Iels peuvent aussi contacter le centre (centre.dinant@ifapme.be) pour les diffusion d’offres directement auprès des apprenants.
  • Centre IFAPME de Mons. Avenue du Tir, 79a 7000 Mons. Pour joindre leur Services Alternances : service.mons@ifapme.be 065 39 88 40.

   

  • Centre IFAPME de Villers-le-Bouillet. Rue Rue de Waremme, 101 4530 Villers-le-Bouillet. Contact : villers@centreifapme.be et annecatherine.bolly@ifapme.be.
  • Centre IFAPME de Wavre. Lieu : rue Charles Jaumotte, 7 1300 Wavre. Les offres peuvent être envoyées à centre.wavre@ifapme.be elles seront affichées dans le bâtiment.

   

  • Centre IFAPME de Liège-Huy-Verviers. Lieu : Rue de Limbourg 37 4800 Verviers.  Contacts de leur Service Alternance : jamel.mimouni@ifapme.be et fanny.vunzizongo@ifapme.be.

   

  Les services de remplacement (FSRAW)

   

  La Fédération des Services de Remplacement Agricole est un service qui peut mettre à votre disposition un remplacement, au cas où vous ne seriez plus en mesure de travailler (pour cause de maladie, congés, etc.). Pour bénéficier du service, il faut devenir adhérent pour minimum 3 ans et cotiser 200€/an. Toute affiliation acceptée est soumise à un stage d’attente de 4 mois.

  Pour en savoir plus, nous vous recommandons la lecture de cet article écrit par Madeline Kremers, de la FSRAW, avec le service de votre région.

  Les jobboards ou portail d’emploi

   

  Ils diffusent des offres d’emploi mais ne gèrent pas de contrats de travail ni de missions d’intérim eux-mêmes.

  • AgriFoodMatch : spécialisé dans les métiers de l’agriculture, agroalimentaire et horticulture.
  • JOBBO (spécialisé en agriculture), Myjob.be, Indeed, Jobat , BeMyJob, Références, Moovijob, Stepstone : plateformes de diffusion d’offres belge.
  • Jooble , Option Carrière, Trovit, SimplyHired : métamoteurs d’offres d’emploi (= agrègent des offres publiées ailleurs).

   

  Pour comprendre comment un jobboard fonctionne, nous avons rencontré Julien Crivellaro qui travaille chez Jobat. Qui est Jobat ? Jobat est un jobboard belge, avec une forte présence régionale grâce à ses partenariats médias. En effet, Jobat est une coentreprise de DPG Media (7sur7, HLN,..) et Mediahuis (DS, HBVL, …) et est en partenariat exclusif avec IPM (L’Avenir, La DH, La Libre). Comment fonctionnent les publications d’offres sur Jobat ? Les offres d’emploi publiées via Jobat bénéficient d’une visibilité, auprès : 1. Des chercheurs d’emploi passifs Ce sont des personnes qui ne sont pas activement à la recherche d’un emploi (pas inscrites sur la plateforme), mais dont le comportement en ligne indique un potentiel intérêt. Grâce aux données récoltées via la lecture d’articles sur les sites d’actualité (agriculture, emploi local, économie régionale, etc.), Jobat peut leur proposer des offres pertinentes. Les offres apparaissent sous forme de widgets ou de bannières sur les sites partenaires (7sur7, DH, L’Avenir…). Par exemple, un lecteur consultant une recette sur 7sur7 pourra voir une bannière pour un emploi dans le secteur agroalimentaire, relançant ainsi son attention. Ces contenus peuvent également s’afficher à côté d’articles. 2. Des chercheurs d’emploi actifs Ceux-ci sont inscrits sur Jobat, y ont déposé leur CV (210.000 profils recensés), et consultent activement les offres d’emploi. Grâce à leur profil (expérience, secteur, localisation, etc.), ils reçoivent des alertes emploi personnalisées par e-mail ou via la newsletter. Ce canal est particulièrement efficace pour des recherches précises, comme par exemple « offre emploi maraîcher ». Cela dit, le secteur agricole n’est pas le plus présent chez Jobat. Quels types d’emploi sont bien couverts ? Jobat est particulièrement efficace pour les Flexijobs et les emplois temporaires, souvent recherchés dans les secteurs agricoles ou agroalimentaires. Les lecteurs intéressés par ces domaines ont des comportements de navigation spécifiques, ce qui permet de les identifier facilement. Quels canaux de diffusion pour les offres ? 1. Version papier (La DH, L’Avenir) La diffusion dans les journaux papier est possible, mais moins courante aujourd’hui. Elle reste utile dans certaines situations : les parents ou grands-parents peuvent repérer une offre et la transmettre à un proche, par exemple. Remarque : ce canal est plus coûteux et doit être demandé spécifiquement. 2. Version en ligne Les offres sont automatiquement publiées sur le jobboard, et diffusées selon la meilleure formule. Exemple : pour un poste d’ouvrier agricole en province du Luxembourg, l’offre sera prioritairement diffusée sur L’Avenir Luxembourg ou 7sur7, mais pas sur des supports flamands non pertinents. Il est également possible de booster la visibilité de l’offre avec une option « contenu sponsorisé » sur Google (en tête des résultats de recherche) et sur les réseaux sociaux (Facebook, Instagram, YouTube, LinkedIn, etc.) Quels sont les avantages de passer par Jobat ? Un seul point de diffusion, plusieurs canaux couverts automatiquement Visibilité intelligente grâce aux données comportementales et à une diffusion ciblée Toutes les offres publiées sur Jobat sont aussi relayées sur des plateformes comme le Forem et autres partenaires et moteurs de recherche gratuits (tant que cela est pertinent – inutile de publier une offre de chef de culture expérimenté sur une plateforme destinée aux étudiants, par exemple).   Combien ça coûte ? Jobat propose trois formules, allant d’une visibilité basique à une diffusion plus avancée. La formule « Light » est accessible à 999 € (correspondant à 1 crédit). Elle inclut la publication de l’offre pendant 60 jours et les services de base liés à la diffusion. Bon à savoir : le tarif est dégressif en fonction du nombre de crédits achetés. Par exemple : acheter 1 x 5 crédits revient moins cher qu’acheter 5 x 1 crédit. Il donc est recommandé qu’une structure (coopérative, fédération, organisation agricole…) centralise les besoins de plusieurs employeurs afin de souscrire un pack de crédits. Ces crédits peuvent ensuite être répartis entre les différents employeurs concernés, ce qui permet d’optimiser le budget tout en gardant une bonne visibilité. Autre astuce : Si plusieurs producteurs recherchent des profils similaires (ex. saisonniers, ouvriers agricoles, etc.), il peut être intéressant de publier une annonce collective. Cette annonce peut inclure un lien vers une page d’information ou formulaire de contact, permettant aux candidats intéressés de s’orienter ensuite vers les employeurs spécifiques. Si vous souhaitez plus d’infos, contactez Julien (julien.crivellaro@jobat.be 0497 19 57 78)

   

  Les agences de recrutement

   

  Elles proposent des missions d’intérim et du recrutement fixes, ainsi que d’autres services RH. En général, elles recommandent de prendre directement contact avec leur bureau régional pour s’annoncer comme employeur et diffuser une offre d’emploi. Pour vous permettre de faire vos propres recherches, voici une liste non exhaustive d’agences actives en Wallonie : Adecco, Human Supports, Konvert Interim, LEM Interim, Accentjobs, Qjobs, Actief, Start People, AGOJobs, Daoust, Itzu, Unique, Vivaldis, Randstad…

  Nous proposons de présenter ci-dessous les agences qui présentent une spécificité pour le secteur agricole, les métiers verts ou horticoles, et qui ont répondu favorablement à nos sollicitations lors de notre prise de contact :

  • Skillflex : c’est une filiale du Groupe Adéquat. Elle dispose d’une expérience spécifique dans le secteur horticole ainsi que dans le placement de travailleurs saisonniers et occasionnels. L’agence est particulièrement active dans les régions de Malines et Bruxelles.
  • Equip by job&talent : Cette agence a de l’expérience dans le recrutement de saisonniers agricoles. Pauline Poncelet, gérante des agences de Namur et Huy, et passionnée par le secteur, peut vous aider à trouver votre perle rare. Elle a déjà recruté des travailleurs pour les champs de pommes de terre, la cueillette de fraises ou encore les vendanges. Deux formules d’accompagnement sont proposées : 1) Accompagnement au recrutement : aide à la recherche de saisonniers ou d’ouvriers agricoles de plus longue durée.
    2) Gestion complète administrative et salariale : Equip prend alors en charge la paperasse et le paiement des salaires. Cette formule, un peu plus coûteuse, représente un gain de temps considérable pour le producteur.
    Pauline fait en sorte que les travailleurs parlent le français, mais lorsque ce n’est pas le cas, la communication reste toujours possible sur le terrain. Elle veille aussi, autant que possible, à fidéliser les équipes d’année en année. L’agence couvre principalement la province de Namur, mais aussi le Hainaut et le Luxembourg. En cas de besoins dans d’autres provinces, Pauline peut former les équipes des agences de Baelen, Herstal et Bruxelles à l’encadrement de la main-d’œuvre agricole. Contact : p.poncelet@groupequip.be
    Tél. : 0493 27 30 72
  • Unique : Avec 50 ans de présence en Wallonie et un réseau de 18 agences locales, Unique dispose d’une solide expertise pour accompagner les maraîchers dans leur recherche de main-d’œuvre agricole ou saisonnière. Le bureau de Namur, représenté par Morgane Noel, peut être contacté pour échanger à ce sujet. Une rencontre sur place peut également être organisée afin de mieux comprendre les besoins spécifiques et proposer des solutions adaptées. Contact : MNoel@unique.be +32 81 25 03 13
  • Il y a aussi, bien sûr, Manpower !

   

  Rencontre avec Agathe Recorbet, responsable de l’agence Manpower de Namur Depuis dix ans chez Manpower et responsable de l’agence de Namur depuis six ans, Agathe Recorbet connaît bien les enjeux du recrutement, notamment dans le secteur agricole. Fille d’agriculteur, elle mesure parfaitement l’importance d’avoir les bonnes personnes au bon moment. Le réseau Manpower, avec des agences réparties notamment à Arlon, Mons, Charleroi, Liège, Wavre ou encore Braine-l’Alleud, répond à un besoin croissant des entreprises : recruter efficacement et sans perte de temps. Que ce soit pour la mise à disposition de personnel ou pour la gestion administrative via leur service de payrolling (secrétariat social), Manpower se positionne comme partenaire. Une aide précieuse pour le secteur agricole L’agence de Namur collabore régulièrement avec le secteur agricole, en particulier durant les périodes de récolte. Les exploitants peuvent faire appel à Manpower de deux façons : pour trouver des travailleurs (comme des saisonniers ou étudiants), ou pour gérer leur paie et les aspects administratifs liés à l’emploi (cartes de cueillette, calcul des heures, paiements…). Cette assistance est précieuse, surtout pour les agriculteurs soucieux de respecter les obligations légales. Les étudiants « Travailler avec des étudiants, c’est parfois ce que l’on recommande », explique Agathe. Grâce à une collaboration avec student.be et l’UNamur, Manpower dispose d’un large vivier d’étudiants disponibles rapidement. « En deux jours, nous pouvons trouver des étudiants. Et grâce à l’app mobile, tout est fluide : on poste une offre, ils postulent instantanément. On peut voir s’ils ont une voiture, la distance domicile-lieu de travail… C’est très bien fait et très efficace », souligne Agathe. Un partenariat avec l’UNamur permet même d’avoir accès à un pool d’environ 500 étudiants. Tarifs Manpower privilégie la transparence tarifaire. Lorsqu’un client appelle, il reçoit une simulation claire du coût horaire, sans frais surprise. Certains travailleurs saisonniers qui viennent de l’étranger dorment sur place et bénéficient parfois de la pension complète, en fonction des possibilités de l’agriculteur. Mais cela reste au cas par cas, sans obligation. Enfin, pour ceux qui souhaitent uniquement externaliser la paie (sans sélection), le coefficient est réduit. Quand s’y prendre ? Il n’y a pas de moment imposé pour faire appel à Manpower. Agathe et son équipe s’engagent à répondre sous 48 heures, quel que soit le besoin. Contact agathe.recorbet@manpower.be

   

   

• Fiche outil économique : la transformation des fraises en sorbet

  Dans le cadre d’un projet de relocalisation alimentaire, financé par la Région wallonne – appelé TRèFLe pour transformation de fruits et légumes – et mené conjointement par Biowallonie, Diversiferm et Accueil Champêtre Wallonie, nous avons rédigé une fiche outil sur la transformation des surplus de fraises bio en sorbet.

  Pour un producteur de fraises bio, la gestion des surplus ou des fruits de moindre qualité est un défi. Les transformer peut constituer une solution de valorisation intéressante, permettant de prolonger la durée de vie des fraises tout en diversifiant les produits proposés. Toutefois, la transformation a des coûts, et il est crucial de déterminer à partir de quel point elle devient économiquement plus pertinente que de perdre les fraises. Cette fiche propose un raisonnement pratique pour aider le lecteur à évaluer cette opportunité.

  Elle est consultable gratuitement en cliquant ici.

• Stop au glanage sauvage !

  Le Collège des Producteurs, le CIM, l’Apaq-w et Manger Demain donnent des outils aux producteur·rice·s pour les aider à limiter les dérives des citoyen·ne·s. Retrouvez-les dans ce document !