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Avantages et inconvénients de la coopérative

Les avantages de la coopérative  

La plus grande force de la coopérative, c’est l’entraide qu’elle fédère et le sentiment de solidarité qu’elle crée. Si cet axe est le plus subjectif, il est certainement l’un des essentiels.

Un modèle économique puissant et stabilisateur : parce qu’il est porté par plusieurs acteur·rice·s et rassemble plusieurs forces économiques autour d’une même table. Il vous donnera plus de poids lors de négociations, qu’elles soient commerciales ou avec des acteur·rice·s bancaires. Ce modèle économique est aussi puissant car il touche un public plus large et donc un capital de client·e·s plus important.

La force d’entreprendre à plusieurs permet d’atteindre une taille critique suffisante et de partager des investissements. Ceci ouvre la porte à des projets inaccessibles s’ils étaient pensés en solo.

Le modèle coopératif augmente les compétences disponibles au profit du projet. Il y aura plus de capacités réunies, un échange de savoirs, des remises en question et la possibilité d’élargir les champs d’action.

Entreprendre à plusieurs permettra également plus de flexibilité et la possibilité de mouvement. Un changement de vie ou le départ d’un des producteur·rice·s ne met pas l’outil productif en péril car il peut être remplacé.

Intérêts
Regroupement des capitaux, compétences, réseaux et contacts
Mutualisation :
  • Outils de transformation
  • Frais/moyens de commercialisation
  • Risques
Force de décision dans le cadre de négociations (prix, volumes, banques…)
Modèle stabilisateur (volumes, prix…)
Flexibilité et planification :
  • Planification et répartition des cultures
  • Relai pour les congés
Continuité de l’entreprise :
  • Dissociation de la propriété et de la gestion de l’entreprise
  • Transmission étalée dans le temps (via la cession des parts en société)
Élargissement de l’offre de produits
Développement de projets innovants

 

Les freins de la coopérative 

« Coopérer, c’est renoncer. » : cette expression résume le lâcher-prise qui devra accompagner le passage au modèle coopératif. Penser en groupe implique une perte d’autonomie dans les décisions.  

Il faut savoir prendre sur soi, modérer ses points de vue, entendre les arguments de ses voisin·e·s.  

Certains processus de décision prendront plus de temps. Il faudra mettre sur la table l’ensemble des ingrédients pour réussir à composer un plat relevé. La confiance entre les coopérateur·rice·s et la transparence seront deux des facteurs qui participeront à la réussite de votre projet.

Contraintes
Participation à un projet commun :
  • Prises de décision communes
  • Conciliation, risques de conflits
  • Moins d’autonomie
Temps :
  • À la création
  • Durant le fonctionnement
Neutralité envers tous les coopérateur·rice·s
Travail administratif